Le bureau national du MSP  a rendu public public mercredi  un communiqué dans lequel il a longuement évoqué les prochaines élections législatives anticipées, dont la tenue est confirmée  par le président Tebboune dans sa dernière adresse à la nation. 

Le parti de Abderazak Makri, tout en prenant acte de cette annonce, exprime d'emblée ses réserves  au sujet de la Commission en charge de la révision de la loi électorale en vigueur, invitant les autorités "tirer profit des erreurs du passé et à s'interdire le retour la politique du fait accompli qui ont conduit le pays dans l'impasse".

Le  bureau du MSP  se fait l'avocat du ""dialogue " et du "consensus national" pour, explique t-il, "créer les conditions de relance d'un "processus électoral  juste transparent et réguliers".

Dans une allusion à l'opposition démocratique, le MSP suggère aux autorités de rejeter les "transitions auxquelles appellent certaines parties pour exécuter leur projets en s'appuyant sur les institutions de l'Etat".

En revanche, le parti islamiste appelle les forces nationales (dans l'opposition et le pouvoir) à faire preuve de "positive attitude, de responsabilité et de placer en priorité le règlement de la crise politique  et non de son exacerbation".  

Le MSP est revenu enfin à la charge sur la dernière résolution du Parlement européen contre l'Algérie,  à propos de la violation des Droits de l'Homme, la qualifiant d'ingérence insupportable", accusant aussi "la minorité idéologique" d'en être les inspiratrices.