Au 3ejour, ce mardi, du procès en appel devantla Cour d’Alger des deux affaires dites du montage automobile et du financementocculte de campagne électorale présidentielle, c’est incontestablement l’hommed’affaires Ali Haddad qui occupera les devants de la scène.
Cela après queles anciens Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek, ainsi que nombre deministres et hommes d’affaires eussent défilé à la barre, dimanche et lundi.
Il est à noterque le frère de l’ex patron du FCE, Rebbouh Haddad, a été mis en détentionprovisoire, dimanche passé, sous les chefs d’accusation de ‘’trouble à l’ordrepublic, ’’incitation à un attroupement non armé et ’atteinte à l’uniténationale’’. De même il est également poursuivi pour ‘’délit de falsificationde documents commerciaux et bancaires’’.
Il serait utilede souligner que les principaux accusés ont tous plaidé non coupables jusque-là,dont certains n’ont pas manqué de charger l’ancien ministre de l’Industrie etdes Mines, Abdeslam Bouchouareb, déjà condamné à 20 ans de prison par contumace,alors qu’Abdelmalek Sellal s’est illustré en appelant à convoquer le Présidentdéchu, Abdelaziz Bouteflika.