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Procès des affaires liées au montage de véhicules au tribunal de Sidi M'hamed : Le juge interroge Ouyahia, Sellal, Yousfi et Zaalane Vidéo)(Actualisé)

04-12-2019 17:37  La Rédaction

19h20 : L'audience a été suspendue et le procès reprendra demain jeudi à partir de 10h.

18h40 : Des membres du Collectif de défense des anciens responsables et hommes d'affaires poursuivis pour dilapidation de deniers publics, abus de fonction et octroi d'indus avantages dans l'affaire du montage automobile, se sont retirés du procès public qui a repris mercredi après-midi au Tribunal de Sid M'hamed (Alger), dénonçant "des conditions inadaptées" au déroulement du procès. S'exprimant lors d'un point de presse en marge de l'audience, le bâtonnier de Blida, Me Abdelaziz Medjdouba a fustigé "un climat et des conditions défavorables et une mauvaise organisation" de cette audience.

Pour sa part, l'avocat Boumehdi Kamel a estimé que le procès "s'est transformé en une audience d'audition portant atteinte aux accusés", évoquant un procès "politique et expéditif". Il a ajouté s'attendre à "de lourdes peines à l'encontre des accusés".

L'audience de l'après-midi avait débuté par l'interrogatoire de l'ancien ministre de l'Industrie, Youcef Yousfi suivi de l'ancienne Secrétaire générale du ministère de l'Industrie, Rabiaa Kherfi, auditionnée en tant que témoin.

Le juge a interrogé en outre les anciens ministres Abdelghani Zaalane et Mahdjoub Bedda ainsi que l'accusée non détenue Yamina Zerhouni et nombre de cadres du ministère de l'Industrie.

17h37 : Le juge du Tribunal de Sidi M'hamed (Alger) a procédé, mercredi, à l'interrogatoire des accusés poursuivis dans des affaires relatives au montage de véhicules, dont d'anciens responsables et ministres ainsi que des hommes d'affaires.

Après avoir interrogé Ahmed Ouyahia, le juge a procédé à l'interrogatoire de l'ancien Premier ministre, Abdelmalek Sellal qui a fait prévaloir sa défense laquelle s'est retirée de l'audience, arguant "l'absence des conditions nécessaires au procès".

Les questions du juge ont porté sur l'octroi d'indus avantages à des opérateurs dans le domaine du montage automobile, notamment à l'homme d'affaire Ahmed Mazouz, et sur le financement de la campagne électorale de l'ex-président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

En réponse à ces questions, Abdelmalek Sellal a nié "en bloc" les charges qui lui sont reprochées, expliquant que son rôle en tant que Premier ministre se limitait à la coordination entre les représentants du Gouvernement sur lesquels il "n'avait aucune autorité", et c'est le cas, a-t-il dit "pour la gestion du ministère de l'Industrie à l'époque du ministre en fuite, Abdeslam Bouchouareb". Il a ajouté, à ce propos, avoir demandé à Bouchouareb de revoir le cahier de charges, qu'il a élaboré sans le consulter.

Quant à l'octroi d'indus avantages pour le projet d'investissement de l'homme d'affaires Mazouz Ahmed et l'implication de son fils, Sellal a indiqué n'avoir pas étudié ce dossier, affirmant "avoir acquis tous les biens immobiliers lui appartenant avec ses propres fonds".

Pour ce qui est du financement de la campagne électorale et de l'ouverture de deux comptes bancaires en son nom, Sellal a expliqué que "c'est le candidat qui désigne le chargé de l'aspect financier de la campagne", niant "avoir eu connaissance d'un quelconque transfert de fonds relatif à la campagne, dont il ignorait l'origine".

Le jugé a décidé de lever l'audience pour deux heures à peu près avant sa reprise par l'audition du reste des accusés, dont l'ancien ministre des Transports et Travaux publics, Abdelghani Zaalane et l'ex-ministre de l'Industrie et des Mines, Youcef Yousfi. 




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