Lesrécentes inondations qui ont touché certaines wilayas du pays, notamment Constantineet précédemment Tébessa, avec les dégâts matériels et humains occasionnés, rendplus que jamais nécessaire une stratégienationale de lutte contre les risques majeurs.
Le Délégué national aux risques majeurs au ministèrede l’Intérieur, des Collectivités locale et de l’Aménagement du territoire,Tahar Melizi, a annoncé lundi la tenue les 22 et 23 octobre prochain d'uneconférence nationale sur la prévention et la gestion des risquesmajeurs.
"Cetteconférence aura pour principaux objectifs, l'établissement d'un état de lieu,une meilleure sensibilisation des différentes parties prenantes, la mise à jourde la réglementation nationale pour l'adapter aux standards internationaux etenfin l'élaboration d'une nouvelle stratégie qui se déclinera en planssectoriels de prévention et d'action" contre les différents risquesmajeurs, a expliqué M. Melizi sur les ondes de la Radio nationale.
Concernant les dégâts occasionnés par lesinondations qui ont touché dernièrementplusieurs wilayas du pays, le même responsable a précisé que les réparationsdes différentes infrastructures publiques affectées couteront 25 milliards deDA, rappelant au passage, que pour les biens privés, les indemnisations sontprises en charge par différents fonds selon des procédures bien précises.
A unequestion sur le retard pris dans l'élaboration des cartographies des risques,M. Melizi a indiqué que celles-ci "sont en train d'être élaborées par lessecteurs concernés".
"Nousn'avons pas encore officiellement la cartographie exacte des zones inondables.Elle est en train d'être réalisée et j'espère qu'on l'aura assez rapidementpour pouvoir prendre les mesures nécessaires par rapport à ces zones",a-t-il dit, rappelant l'existence de dispositions de la loi quiinterdisentla construction dans ces zones.
Parailleurs, M. Melizi a indiqué qu'"à chaque fois qu'un bulletin météorologiquespécial (BMS) est émis, il est automatiquement répercuté au niveau desautorités locales qui mettent en place une cellule de veille qui décide desmoyens à mettre en branle" pour faire face aux intempéries.
"Parfoisces BMS n'arrivent pas à temps ou ne sont pas assez précis qu'on le veut",a-t-il toutefois relevé, soulignant la nécessité de revoir cela avec lesservices de la météo "pour avoir plus de précisions par rapport à cesévènements ».