Le prix du panier de quatorze pétroles bruts, qui sert de référence à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s'est élevé lundi à 64,72 dollars le baril, contre 63,55 dollars, la veille (vendredi), a indiqué mardi l'Organisation pétrolière sur son site web.
Introduit en 2005, le panier de référence de pétrole brut de l'Opep (ORB) comprend actuellement le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Djen(Congo),Oriente (Equateur), Zafiro (Guinée Equatoriale),Rabi light (Gabon), Iran Heavy (Iran),Basra Light (Irak), Kuwait Export ( Koweït), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigéria), Arab Light (Arabie saoudite), Murban (Emirats arabes unis) et Mery (Venezuela).
Lundi, les prix du pétrole ont terminé en ordre dispersé, les investisseurs restant en retrait entre la montée des tensions autour du programme nucléaire iranien et les inquiétudes sur le ralentissement de la croissance mondiale.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a reculé de 12 cents, ou 0,2%, pour terminer à 64,11 dollars à Londres. La semaine dernière, il avait perdu 3,5%.A New York, le baril américain de WTI pour livraison en août a gagné 15 cents ou 0,3% pour finir à 57,66 dollars, après avoir lâché 1,6% la semaine dernière.
"Les acteurs du marché restent sur leurs gardes avec tous les événements autour de la situation en Iran", observe un analyste.
Téhéran a en effet annoncé lundi produire désormais de l'uranium enrichi à au moins 4,5%, dépassant ainsi la limite autorisée par l'accord nucléaire conclu à Vienne en 2015.
Alors que les Etats-Unis se sont retirés l'an dernier de cet accord et ont ensuite imposé de lourdes sanctions économiques à l'Iran, Téhéran cherche à forcer les parties restantes à l'accord (Allemagne, Chine, France, Grande-Bretagne et Russie) à l'aider à contourner ces sanctions.