Les prix du pétrole montaient légèrement mercredien cours d'échanges européens dans l'attente de la publication des stocksaméricains jeudi et après que l'Iran a déclaré que l'Europe s'était engagée àacheter son pétrole.
Vers09H20 GMT (10H20 à Alger), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraisonen novembre valait 58,53 dollars à Londres, en hausse de 0,46% parrapport à la clôture de mardi.A NewYork, le baril américain de WTI pour livraison en octobres'échangeaità 54,30 dollars, 0,67% de plus que la veille.
Lesprix "ont effacé ce matin certaines de leurs pertes de la veille, car lesinvestisseurs s'attendent à ce que les réserves américaines de brut déclinentpour la troisième semaine de suite", a expliqué Stephen Brennock, analystechez PVM Reports.
Lesdonnées sur les stocks américains seront publiées jeudi, au lieu de mercredihabituellement, du fait de la journée fériée aux Etats-Unis lundi.
Lesanalystes s'attendent à une baisse de 3,45 millions de barils de brut surla semaine achevée le 30 août ainsi qu'à une baisse de 2 millions de barilspour l'essence, et prévoient une hausse de 500.000 barils des réservesde produits distillés (fioul de chauffage et gazole), selon la médianed'un consensus compilé par l'agence Bloomberg.
Lescours du pétrole ont en revanche temporairement limité leurs gains aprèsune déclaration, publiée mercredi par l'agence iranienne semi-officielleIsna, du porte-parole du gouvernement iranien Ali Rabiei indiquantque l'Europe se serait engagée a acheter de son pétrole.Deplus, les analystes relevaient que les craintes concernant l'économie mondialepesaient aussi sur les prix du pétrole.
"Lesprix de l'or noir ont chuté mardi (...) après la publication de donnéesindiquant une baisse de l'activité manufacturière américaine en août,pour la première en trois ans", a relevé Sukrit Vijayakar, analyste pourTrifecta Consultants.
L'indiceISM manufacturier a perdu 2,1 points de pourcentage, repassant sousla barre des 50 points à 49,1 points en août, à rebours des prévisions des analystesqui s'attendaient à ce que la croissance se maintienne à 51,3.