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Pétrole: le Brent enregistre un léger rebond et passe à 33,78 dollars mardi à Londres

07-04-2020 12:53  La Rédaction

Lesprix du pétrole étaient en hausse mardi, les investisseurs étant optimistes surun accord de réduction de la production mondiale d'or noir entre les principauxpays producteurs lors d'une réunion  exceptionnelleprévue jeudi.

Mardimatin, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait33,78 dollars à Londres, en hausse de 2,21% par rapport à la clôture delundi.A NewYork, le baril américain de WTI pour mai gagnait 3,57%, à 27,01 dollars.

"Lesprix du pétrole sont de nouveau en hausse mardi, aidés par l'optimismequi plane autour d'une réunion Opep+" jeudi, a estimé Craig Erlam,analyste.

Cetteréunion exceptionnelle par visioconférence des membres de l'Organisationdes pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs alliés vial'accord Opep+, qui doit leur permettre de statuer sur une réduction massivedela production pour sortir le marché de l'or noir du marasme, pourrait même êtrele théâtre d'une entente encore plus large.

L'agencerusse TASS indique mardi que dix pays hors Opep+ ont été invités: leCanada (plus précisément l'Alberta), l'Argentine, le Brésil, la Colombie,l'Egypte, l'Indonésie, la Norvège, les Etats-Unis, le Royaume-Uni etTrinidad et Tobago, ce qui amène certains analystes et opérateurs de marchés à parlerd'Opep+.

LesEtats-Unis, le Royaume-Uni et le Canada n'ont pas encore répondu à l'invitation,selon la même source."Lesprincipaux producteurs de pétrole, dont l'Arabie saoudite et la Russie,sont disposés à accepter de réduire leur production jeudi, mais seulementsi les Etats-Unis se joignent à l'effort", a rapporté Al Stanton,deRBC.

Lesvolumes évoqués "varient entre 6 et 15 millions de barils par jour",a notéTamas Varga, analysre, cependant "le nombre de 10 millions de barils parjour est celui qui ressort le plus".

LesEtats-Unis poussent en faveur d'un accord pour faire repartir les prix dubrut à la hausse, conserver leurs parts de marché et redonner de l'air à leurindustrie de pétrole de schiste, en grande difficulté aux niveaux de prixactuels.

Maisles entreprises américaines n'ont pour l'instant pas vraiment montré qu'ellesétaient prêtes à réduire aussi leur production: selon les derniers chiffreshebdomadaires officiels, le pays extrayait encore fin mars 13millionsde barils par jour, tout près de son niveau record.

"Cen'est pas parce qu'un tel accord est dans l'intérêt de tout le monde qu'ilsera forcément trouvé", a souligné Craig Erlam, également analyste.(Avecagence)



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