Les prix du pétrole progressaient mercredi, tirés par les espoirs autour d'un vaccin contre le Covid-19, avant une réunion de l'Opep+ et la publication par l'EIA de l'état des stocks américains plus tard dans la journée.
En début d'après-midi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 43,35 dollars à Londres, en hausse de 1,05% par rapport à la clôture de mardi.A New York, le baril américain de WTI pour le mois d'août gagnait 1,22%, à 40,78 dollars.
La progression des cours du brut s'inscrit dans un environnement général haussier sur les marchés, au lendemain de l'annonce par la firme de biotech Moderna du lancement prochain de la phase finale de ses essais cliniques pour un vaccin contre le Covid-19.
Les investisseurs se satisfont également des chiffres publiés mardi dans le dernier rapport mensuel de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) : la production a de nouveau reculé au mois de juin, signe du sérieux de chacun de ses membres à se conformer aux coupes drastiques, et un rebond de la demande de 7 millions de barils par jour est attendu en 2021.
L'Organisation et ses alliés tiennent par ailleurs une réunion importante mercredi, vers laquelle "tous les yeux seront tournés", estime Lukman Otunuga, analyste de FXTM.
Les 13 membres de l'Opep et leurs 10 partenaires, rassemblés sous le terme Opep+, se retrouvent par webcams interposées pour évaluer "les conditions du marché de l'énergie, les niveaux de production et de conformité" à l'accord en vigueur, selon l'Organisation.
Cette réunion désormais mensuelle doit statuer sur le niveau des coupes de production de l'alliance pour le mois d'août: passeront-elles à 7,7 millions de barils par jour (mbj), comme prévu, ou seront-elles maintenues à 9,6 mbj, comme l'espèrent les investisseurs ayant parié sur la hausse des cours?
"Nous devons rester agiles et préparés car la bataille contre cette pandémie +sauvage+ n'est pas terminée", a déclaré mardi le secrétaire général de l'Opep Mohammed Barkindo en amont d'une réunion préparatoire.
Les investisseurs ont également les yeux tournés vers le rapport hebdomadaire très suivi de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) sur les stocks de brut dans le pays.Selon la médiane d'analystes interrogés par l'agence Bloomberg, les réserves américaines de brut pour la semaine achevée le 10 juillet sont attendues en hausse de 250.000 barils, quand celles d'essence sont attendues en baisse de 1,3 million de barils. (Avec agences)