Lescours du pétrole approchaient mercredi de leurs plus hauts en quatre mois encours d'échanges européens après une baisse inattendue des réserves de brut desEtats-Unis, selon les données de l'Agence américaine d'information surl'Energie (EIA).
Vers16H25,le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 68,22 dollarsà Londres, en hausse de 61 cents par rapport à la clôture de mardi.
A NewYork, le baril de WTI pour le contrat d'avril, dont c'est le dernier jour decotation, gagnait 73 cents à 59,76 dollars une heure après son ouverture.
A lami-journée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait67,29 dollars à Londres, en baisse de 32 cents par rapport à la clôture demardi.
A NewYork, le baril américain de WTI pour le contrat d'avril, dont c'est le dernierjour de cotation, cédait 64 cents à 58,39 dollars.
Lorsde la semaine achevée le 15 mars, les réserves commerciales de brut ont plongéde 9,6 millions de barils pour s'établir à 439,5 millions, là où les analystesinterrogés par l'agence Bloomberg anticipaient une hausse de 1,75 million debarils.
Lesexportations américaines, qui avaient atteint courant février un niveau recorddepuis que ces statistiques sont compilées (1991) avec 3,60 millions de barilspar jour, ont quant à elles rebondi à 3,39 millions de barilspar jour, contre 2,54 mbj une semaine auparavant.
Lesprix, qui étaient déjà en légère hausse, n'ont pas bondi outre mesure car"une baisse importante des stocks de brut pouvait être attendue", a commentéun analyste.
Lafédération professionnelle de l'American Petroleum Institute, qui publie deschiffres jugés un peu moins fiables par le marché dès le mardi soir, avait eneffet déjà fait état d'une baisse des stocks.
"Ily a aussi des inquiétudes sur les tensions commercialessino-américainesqui empêchent les investisseurs de faire passer un cap aux prix", a ajoutél'analyste.
Aprèsleur plongeon au quatrième trimestre 2018, les cours de l'or noir s'inscriventen hausse de 25% pour le Brent et de 29,1% pour le WTI.
L'agencede notation Standard and Poor's (S&P) a d'ailleurs revu à la hausse sesprévisions sur le prix du pétrole, à 60 dollars le baril de Brent, en raisondes efforts de limitation de la production de l'Arabie saouditeet de la Russie.