Lescours du pétrole étaient stables jeudi, au lendemain d'un rapport montrant uneforte baisse des réserves de brut aux Etats-Uniset qui a poussé les cours vers un prix de clôture plus vu depuis mars.
Jeudimatin, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait45,38 dollars à Londres, en léger recul de 0,11% par rapport à la clôture demercredi A NewYork, le baril américain de WTI pour le mois de septembre lâchait 0,07% à 42,64dollars.
"Aprèsavoir progressé de 2,5% (pour le WTI, le Brent ayant gagné 2,1%, ndlr) au coursde la session précédente et atteint un sommet en cinq mois, le prix du pétrolese détend jeudi", a résumé Fiona Cincotta, analyste.
"Labaisse surprise des stocks de pétrole aux Etats-Unis la semaine dernière estencourageante, mais insuffisante pour aiguiser l'appétit des investisseursau-delà de ce niveau de prix", a complété Ipek Ozkardeskaya, analyste.
Selonle rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'Information sur l'Energie(EIA), les réserves de pétrole brut aux Etats-Unis ont reculé plus fortementque prévu la semaine dernière, de 4,5 millions de barils, après avoir déjàchuté de 18 millions les deux semaines précédentes.
"Leschiffres confirment que la demande de carburant revient malgré la pandémie encours", a ajouté Mme Cincotta.
Parailleurs, la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole(Opep) est repartie à la hausse en juillet, principalement en lien avec uneaugmentation de la production de l'Arabie saoudite, selon le rapport mensuel del'organisation publié mercredi.
L'Opepa légèrement abaissé son estimation de la demande mondiale de pétrole en 2020,principalement en raison d'une activité économique plus faible dans les payshors zone OCDE.
"Maisle rapport a également cherché à calmer les craintes que l'Opep+ n'aille tropvite dans l'augmentation de sa production", a retenu Neil Wilson,analyste, "en soulignant la nécessité de +poursuivre les efforts poursoutenir le rééquilibrage du marché+".
Enfin,l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a abaissé jeudi ses prévisions de lademande mondiale de pétrole pour 2020 et 2021 en raison de lafaiblesse persistante du secteur des transports, notamment aérien, avec lacrise sanitaire "Covid-19".(Avec agences)