Lesprix du pétrole étaient à l'équilibre mardi, tiraillés entre les espoirs derelance de la demande d'or noir, uneoffrede l'Opep+ attendue en hausse et un dollar au plus bas en deux ans.
Mardimatin, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait43,47 dollars à Londres, en hausse de 0,14% par rapport à la clôture de lundi.
A NewYork, le baril américain de WTI pour le même mois lâchait 0,36% à 41,45dollars.
Des"forces opposées" maintiennent les cours du brut proches de l'équilibre,constate Jeffrey Halley, analyste, qui les situe actuellement dans une sorte de"no man's land".
Pourl'analyste, d'un côté les discussions qui se prolongent sur les plans derelance et une possible deuxième vague de Covid-19 pèsent sur les prix.Del'autre, la baisse du dollar leur apporte du soutien.
Ledollar index, qui mesure la valeur du billet vert par rapport à un panierd'autres devises, est tombé lundi à son plus bas en deux ans, plombé par desombres perspectives pour l'économie américaine.
Unrecul de la devise américaine tend à favoriser les cours de l'or noir, libellésen dollars, les rendant moins chers pour les acheteurs munis d'autres devises.
"Lesprix du pétrole sont stables car aucune nouvelle n'est suffisamment forte pourles pousser clairement dans une direction", a estimé de son côté BjornarTonhaugen, analyste, qui note cependant "des signes d'inquiétude".
"Lescas de Covid-19 sont en hausse (..) et les investisseurs attendent de voircomment l'ouverture des robinets de pétrole va affecter le marché", a-t-ilajouté.
L'Organisationdes pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés, dont la Russie, sesont mis d'accord pour alléger à partir du mois d'août les coupes historiquesqu'ils réalisent dans leur production depuis le mois de mai.(Avec agences)