Lesprix du pétrole commençaient la semaine en légère baisse lundi, lesinvestisseurs restant attentifs à la progression de la pandémie de Covid-19,une boussole pour anticiper l'évolution de la demandeen or noir.
Lundimatin, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembrevalait 42,87 dollars à Londres, en baisse de 0,63% par rapport à laclôture de vendredi. A NewYork, le baril américain de WTI pour le mois d'août abandonnait 0,74%,à 40,29 dollars. Lasemaine passée a vu les cours de référence rester quasiment inchangés, leBrent ayant cédé 0,2% et le WTI grappillé 0,1%.
Lemarché du pétrole est comme "paralysé", estime Tamas Varga, analyste, évoquantla fourchette restreinte dans laquelle évoluent les cours de référencedepuis plusieurs séances, comme "si les investisseurs financiers étaientpartis en vacances".
Aprèsla décision de l'Opep+ la semaine passée, les acteurs de marchés "ne disposentplus que de deux types d'information", a résumé Bjornar Tonhaugen,analyste.
Ils'agit "du niveau hebdomadaire des stocks de pétrole (brut aux Etats-Unis,publiés chaque mercredi, ndlr) et de l'évolution de la pandémie deCovid-19, cette dernière étant en corrélation directe avec la demande à veniren pétrole", a-t-il ajouté.
Lapandémie continue de s'étendre et a fait plus de 600.000 morts depuis findécembre. Les Etats-Unis sont le pays le plus lourdement touché et ont;enregistréplus de 60.000 cas de Covid-19 quotidiens au cours des six derniersjours, selon l'université américaine Johns Hopkins.
Côtéoffre, une partie des incertitudes qui planaient en début de semaine dernièrea été levée par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep)et leurs alliés, qui ont décidé mercredi de maintenir la marche de l'allègementde leurs coupes volontaires de production de brut.
Ellespasseront de 9,6 millions de barils par jour (mbj) actuellement "à ,untotal de 8,1 à 8,2 mbj en août" selon les calculs du ministre saoudien del'Energie, le prince Abdelaziz ben Salmane, qui correspondent aux 7,7 mbjinscrits dans le calendrier initial plus les compensations espérées des;paysn'ayant pas respecté leurs quotas.(Avec agences)