Lesprix du pétrole étaient proches de l'équilibre jeudi, après avoir dégringolé de5% la veille, dans un marché fragilisé par de nouveaux cas de Covid-19 dans lemonde, des stocks américains records et des chiffres morosesdu FMI.
Dans la matinée, le baril de Brent de lamer du Nord pour livraison en août valait 40,28 dollars à Londres, enbaisse de 0,10% par rapport à la clôture de mercredi.A New York, le baril américain de WTI pourle même mois perdait 0,37%, à 37,87 dollars.
La baisse des cours amorcée mercredi" rappelle que tout ne va pas encore bien sur le marché",ont estimé lesanalyste du marché pétrolier. "Les stocks (américains) ont denouveau augmenté, tandis que la demande est de nouveau menacée par le nombred'infections en hausse", selon les analystes.
L'Agence américaine d'information surl'Energie (EIA) a en effet fait état mercredi d'une nouvelle hausse des stocksde pétrole brut qui battent ainsi leur niveau record.
Il s'agit de leur troisième haussed'affilée dans un marché toujours préoccupé par la faible demande etl'impact de la pandémie de Covid-19 sur la consommation.
Les investisseurs se laissent égalementgagner par les inquiétudes d'une propagation du Covid-19 aux Etats-Unis, oùle rythme des contaminations s'est accéléré de manière alarmante,notamment dans le Sud.
Le seuil des dix millions de cas deCovid-19 dans le monde devrait être atteint la semaine prochaine alors que lapandémie n'a pas encore atteint son pic dans la région des Amériques, aaverti mercredi l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Les marchés "attendent désormais lesréponses des gouvernements qui détermineront le dynamisme de la demandeet auront une influence capitale sur les prix", a complété M.Tonhaugen.
Le Fonds monétaire international(FMI) a estimé mercredi que la récession mondiale pourrait atteindre 4,9% en 2020,bien plus que les 3% anticipés en avril. Et pour certains pays notamment en Europe,la contraction du Produit intérieur brut est vertigineuse: -12,5%pour la France, -12,8% pour l'Espagne et l'Italie(Avec agences).