Les prix du pétrole évoluaient à tâtons jeudi en cours d'échanges européens dans un marché hésitant avantles données sur les réserves américaines. Jeudi, vers midi, le baril de Brent de la mer du Nordpour livraison en juillet valait 69,32 dollars à Londres, en baisse de 13 centspar rapport à la clôture de mercredi. A New York, le baril de WTI pour la même échéancegagnait 32 cents à 59,13 dollars.
Après un plongeon en cours de séance mercredi, lesprix se ressaisissaient sans effacer leurs pertes importantes de la semainedernière. Plusieurs analystes avaient souligné que les tensionscommerciales entre la Chine et les Etats-Unis jetaient un doute sur lesperspectives de demande d'or noir.
Mais pour Tamas Varga, analyste chez PVM, "desperturbations météorologiques aux Etats-Unis sont responsables"de la baisse récente des prix, puisque des tornades ont affecté les raffinerieset les oléoducs américains, faisant grimper les réserves de brut de façontemporaire.
A ce sujet, les investisseurs se pencheront à 15H00GMT sur les données hebdomadaires de l'Agence américaine d'information surl'Energie (EIA) des stocks aux Etats-Unis, publiés un jour plus tard qued'habitude en raison d'un jour férié lundi.
Pour la semaine achevée le 24 mai, les analystesestiment que les stocks de brut ont reculé de 1,36 million de barils, ceuxd'essence de 800.000 barils tandis que ceux d'autres produits distillés (fioulde chauffage et gazole) auraient augmenté de 772.000 barils, selon la médianed'un consensus compilé par Bloomberg.
"Ce rapport est particulièrement attendu puisque(la fédération professionnelle de l'American petroleum institute) l'API a faitétat d'une hausse des stocks de brut", a souligné Michael van Dulken,analyste chez Accendo Markets. Les données de l'API, collectées indépendamment decelles de l'EIA, sont jugées moins fiables par le marché.