Intervenant,mercredi, à la chaîne de télévision CNBC, le ministre de l'Energie de l'Arabiesaoudite, Khalid al-Falih (Photo), n’a pas exclu la probabilité d'une prolongation dela réduction de la production de pétrole, à partir de juin 2019, à l’échéancede la mesure en cours.
Pour rappel,en janvier passé, les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs depétrole (Opep) et d'autres grands producteurs de pétrole ont commencé à mettreen œuvre un nouvel accord de six mois visant à réduire la production de 1,2million de barils par jour afin de soutenir les prix.
La positionde l’Arabie Saoudite, premier exportateur mondial de brut, sur cette questionsensible, peut avoir valeur de feuille de route, même si son ministre s’estvoulu pondéré, soulignant qu’ «Il m'est difficile de prédire où nous enserons en juin lorsque l'accord intérimaire actuel arrivera à expiration», dira-t-ilavant de rebondir, faisant remarquer que
«Toutesles perspectives que j'ai vues nous obligeront à modérer la production ausecond semestre de cette année, mais on ne sait jamais».
Il seraitutile de relever que cette sortie du responsable saoudien intervenait quarante-huit heures seulement après que Donald Trump ait pointé la hausse des prix dubrut, écrivant sur twitter que «Les prix du pétrole montent trop. L'Opep,s'il vous plaît, gardez votre calme. Le monde ne peut pas encaisser une haussedes prix !».
Une réponsedu berger à la bergère ?