L’ex- candidat à laprésidentielle et également ex-officiel supérieur de l’armée, Ali Ghediri vadevoir prendre son mal en patience dans sa cellule.
En effet, la chambred’accusation d’Alger, a rejeté aujourd’hui jeudi la demande de libération provisoireintroduite par la défense, confirme son avocat, Khaled Bourayou, au Soird’Algérie.
«Le magistrat en charge du dossier a fait savoir qu’ilavait demandé un complément d’information», ce qui estd’après lui, un «argument destinéuniquement à maintenir Ali Ghediri en détention».
Placé depuis bientôt une année sous mandat de dépôt (le13 juin 2019), l’ancien candidat à l’élection présidentielle avortée du 18 avril2019, a été pratiquement oublié par les médias et les partis politiques.
Pour cause, le chef d’inculpation qui luia été imputé, à savoir «collecte d’information, de nature à porter atteinte àl’économie nationale au profit de pays étranger», mettait forcément endoute la réputation du général à laretraite.
Précisément, Ali Ghediri avait affirmé le mois de janvierdernier qu’il allait refuser sa libération provisoire, sans son droit à laréhabilitation.
Droit dans ses bottes, le général tient absolument à salaver de tout soupçon aux yeux de l’opinion publique si allergique auxpersonnalités téléguidées de l’étranger.