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Ouyahia appelle à un "sursaut national" pour préserver les acquis des 15 dernières années (Vidéo)

15-12-2016 13:39  Kaci Haider

"C'est sous la direction éclairée du Président Abdelaziz Bouteflika que l'Algérie s'est relevée d'un douloureux passif au fil des 15 dernières années", a déclaré, jeudi, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia. Il en appelle à "un sursaut national" pour  préserver ces acquis socio-économiques de l'Algérie

Ahmed Ouyahia, qui s'exprimait à l'ouverture de la 2e session ordinaire du Conseil national du RND, a siuligné que "c'est le fruit de ce redressement qu'il s'agit aujourd'hui de sauvegarder au bénéfice de tous sans exception" avant d'ajouter que "c'est tout cela qui exige aujourd'hui un sursaut national pendant que notre pays est encore économiquement souverain".        

Pour le SG du RND, "ce sursaut exige des mesures courageuses accompagnées d'une sensibilisation de la population et exige aussi des partis, des syndicats et des associations, la lucidité requise au service de l'intérêt général".        

"Ce sursaut nécessite que notre grand peuple puise, une fois encore, dans son âme de résistant face aux épreuves pour traverser, avec succès, une période difficile", a-t-il dit, rappelant les efforts de l'Etat pour "un développement libéré de la dépendance aux hydrocarbures".        

Pour Ahmed Ouyahia,"la crise financière qui sévit dans le monde et qui frappe l'Algérie n'épargnera ni les travailleurs, ni les propriétaires, ni les syndicalistes, ni les employeurs, ni la majorité et ni l'opposition".        

Il a ainsi rappelé que "l'expérience des années 1980 interpelle l'ensemble des parties pour ne pas oublier ce qu'a coûté au peuple algérien la quête égoïste du pouvoir pendant que le pays s'enfonçait dans la crise économique".        

"De la même manière, le tribut douloureux que notre pays a payé à l'ajustement structurel des années 1990, nous interpelle aujourd'hui pour ne pas oublier encore", a-t-il relevé, rappelant que "des centaines d'entreprises ont été perdues, des centaines de milliers de travailleurs se sont retrouvés au chômage et la classe moyenne avait été laminée".




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