C’est une lettre ouverte, aux accentsprononcés d’un SOS, que 2.800 souscripteurs d’un projet AADL à Ouargla, viennentd’adresser au ministre de l’Habitat pour exprimer leur crainte de voir toutsimplement ce projet sacrifier sur l’autelde l’austérité.
« Nous venons parla présente exhorter votre autorité et votre personne qui nous inspire espoiret confiance, suite à vos allocutions adressées aux citoyens, étantdésespéré d’une prise en charge de notre préoccupation majeure concernant leprojet AADL Ouargla », commencent-ils.
Selon les auteurs de la lettreet « après plusieurs années,le projet AADL d'Ouargla continue de faire vivre un véritable cauchemarpour les souscripteurs de cette unique formules pour la classe moyennes, enl’absence de toute autre alternative crédible »
Les auteurs de la lettre,constatant que le projet avance très lentement, doutent de sa concrétisation ettirent, en conséquence la sonnette d’alarme.
« Ce projet et le grandflou qui l'accompagne, le choix de terrain et ODS dessociétés réalisatrices n'ont pasété désignés pour l'heure, et vont d'un ajournement à un autre »,décrivent les auteurs de la lettre selonlaquelle « les soumissions n'ont pas débouché à quelconque ODS , le souscripteur restant victime d'une administration marquée surtoutpar la non volonté de réaliser le projet , unique en son genre depuisplus de 2 décennies »
Les signataires de la lettre rapportent encore avoir sollicité àmaintes reprises la visite du directeur générale de l’AADL à Ouargla pour « s’enquérirde près de la situation déplorable de la situation de l'habitat engénérale a Ouargla et AADL en particulier »
Une demande sans écho pour le moment, à la grande déception des souscripteursqui soulignent, en l’espèce la singularité de leur wilaya où les projets sont àla traîne, « malgré les assurances de Monsieur Tebboune Abdelmadjid »
Les souscripteurs, tout en rappelant s’être acquittés au derniersou de la totalité des redevances, lancent un énième « appel de détresse »endéplorant que la joie vécue un peu partout en Algérie, à l’occasion de laremise des clés à leurs heureux propriétaires n’est pas passée par Ouargla.