Les Algériennes et les Algériens maintiennent leur mobilisation en faveur du changement du système en ce 55e vendredi de manifestations à travers les villes du pays.
Ils étaient ainsi encore nombreux à investir les rues ce vendredi pour scander et brandir les slogans du Hirak réclamant l'instauration d'un Etat de droit et des libertés démocratiques.
"Nous voulons un Etat civil et non un Etat militaire", "Liberté pour les détenus", "L'Algérie libre et démocratique" et d'autres revendications chères au mouvement populaire du 22 février ont été entonnées par les manifestants à Alger, Annaba, Bouira, Biskra, Médéa, Béjaia, Constantine, Oran, Guelma, TiziOuzou, El Oued et dans les autres villes du pays.
Les manifestations se sont déroulées dans le calme hormis quelques incidents signalés à Boumerdès et Alger lorsque des policiers sont intervenus pour disperser les premiers manifestants à l'entame du nouveau vendredi de mobilisation populaire.
A Alger et Boumerdès des interpellations ont été opérées parmi les manifestants. Dans la capitale, le journaliste Khaled Drareni a été brièvement interpellé avant qu'il ne soit relâché après un rassemblement de manifestants devant le commissariat où il était retenu pendant une demi heure.
A Boumerdès la fin de la marche hebdomadaire a été marquée par un rassemblement de manifestants pour exiger la libération de toutes personnes interpellées plutôt dans l'après-midi.
A Alger, des incidents ont été enregistrés à la place Audin quand des policiers ont tenté de disperser les manifestants à la fin de la marche.