Les rues des villes du pays ont été investies ce vendredi par les Algériennes et les Algériens pour manifester en faveur du changement du système politique comme ils le font depuis 22 février de l'an dernier.

A Alger, où les manifestations du vendredi débutent dans la matinée, la police a tenté de disperser les premiers manifestants rassemblés vers 11h au niveau de plusieurs ruelles notamment au niveau de Didouche Mourad, Asselah Hocine et Khelifa Boukhalfa.

Les policiers ont opéré des arrestations parmi les manifestants et les journalistes présents pour la couverture des manifestations pour ce 47e vendredi de mobilisation populaire.

L'arrivée d'autres manifestants dans l'après-midi a contraint les policiers à encadrer les marches qui ont drainé une foule nombreuse en dépit d'une pluie fine.

Dans les autres villes du pays, les manifestations se sont déroulées sans incidents à signaler et dans une ambiance festive.

Les manifestants ont dénoncé la répression policière de la manifestation à Alger en plus des slogans habituels réclamant le départ du système et la libération de tous les détenus  du Hirak. 

Les Algériennes et les Algériens ont exprimé ces revendications à travers des chants ou en brandissant des pancartes et des banderoles.

Tizi Ouzou