Les Algériennes et les Algériens étaient encore nombreux à investir la rue ce 44e vendredi de mobilisation populaire pour le changement du système politique et exiger la libération des détenus du Hirak.
En effet, les villes du pays ont vibré ce vendredi après-midi au rythme des manifestations pacifiques contestant la légitimité du scrutin présidentiel du 12 décembre dernier ayant porté le candidat Abdelmadjid Tebboune au poste de président de la République.
Le coup d'envoi de ces marches à travers le pays a été donné depuis la capitale, Alger peu avant la mi-journée.
Les manifestants ont une nouvelle fois réclamé le départ de toutes les anciennes figures du régime et une période de transition devant consacrer l’avènement d'une nouvelle Algérie.
Certains manifestants ont brandi des banderoles et des scandé des slogans hostiles au dialogue auquel le président de la République avait appelé.
A Oran, la manifestation du 44e vendredi a drainé de nombreux citoyens et citoyennes venus des différentes régions du pays en guise de solidarité avec les victimes de la répression policière enregistrée vendredi.
A Bouira, une collecte de fonds a été lancée à l'entame de la manifestation au profit des victimes de la répression policière lors des incidents ayant émaillé les élections présidentielles du 12 décembre.
La mobilisation était forte en faveur de la poursuite du Hirak jusqu'à imposer le changement radical du système à Constantine, Mostaganem, El Oued, Chlef, Bordj Menail, Tizi Ouzou, Jijel, Béjaia et dans les autres villes du pays.
Les manifestants ont insisté sur la nécessité de préserver le caractère pacifique de la contestation populaire du 22 février.
Tizi Ouzou
Oran
Constantine
Béjaia
Annaba