Dans l’optique d’une Coupe du Monde de football à quarante huit équipes à partir de 2026, et dont le nouveau président de la FIFA, Gianni Infantino (photo), semble en faire un cheval de bataille pour marquer son règne à la tête de l’instance de Zurich, l’Afrique entend prendre sa part.
Ainsi et profitant d’une visite de travail à Johannesburg (Afsud) de Giani Infantino mercredi, les présidents des fédérations africaines de football conviés à un tour de table avec ce dernier ont saisi cette occasion pour lui faire part, à l’unisson, de voir le quota du continent élargi à dix places.
Se faisant le porte-parole de ses pairs, le président de la fédération sud-africaine de football, Danny Jordaan, a en effet déclaré à une radio locale que « toutes les fédérations soutiennent l'élargissement de la Coupe du monde et l'Afrique espère dorénavant bénéficier de 10 places».
Il est à rappeler que suivant le schéma de la nouvelle configuration, telle qu’esquissée par son promoteur, en l’occurrence Infantino en personne, une première phase éliminatoire de 16 groupes de 3 équipes permettra aux deux premiers de chaque groupe d'être qualifiés pour les 16es de finale.
Une formule qui fait grincer des dents à certains observateurs outre-mer, portés sur l’élitisme, mais à laquelle le président de la FIFA semble s’accrocher. Sa rencontre à Johannesburg avec pas moins de 54 présidents de fédérations participe clairement de cette démarche.
Il reste que l’Afrique a des atouts à faire valoir pour faire aboutir ses revendications au regard de la maturité du niveau technique de son football, bien servi, au demeurant par une pléthore de talents avérés qui font les beaux jours des écuries d’Europe.