Mohcine Belabbas a défendu samedile principe d’un « dialogue global » à l’ouverture des travaux des « Assisesde la démocratie et de la souveraineté populaire » au siège du parti,après que les autorités de la wilaya d’Alger ont refusé l’autorisation de larencontre au Palais des expositions au pins maritimes.
« Ce qui nous importe c’estla mise en place d’une dynamique de dialogue national au sujet des grandsdossiers en rapport avec le système politique que nous voulons fonder »,dit-il en citant parmi ces grands dossiers, la justice, la réforme de l’Et, l’économie,l’éducation nationale, la question énergétique et environnemental et le rôle del’institution militaire.
Ce dialogue global dont il sefait l’avocat devrait selon lui, aboutir à « une conférence nationale», dont les recommandations devraient nourrir le projet derévision de la constitution ».
A contrario, le chef du RCD s’estmontré caustique vis-à-vis de la démarche du président Tebboune, assurant que « Ledialogue que nous voulons n’est pas celui des rencontres bilatérales et desvisites protocolaires offertes par un président en déficit de légitimité dont lebut est de chercher à donner du lustre à une instituion refusée par 90% des algériens ».
Adepte d’un « dialogue deconvictions républicaine », Mohcine Bélabbas ne veut pas d’un dialogue quisoit une négociation sur « le partage du pouvoir » en gardant le mêmesystème politique « rejeté par l’intégralité du peuple algérien ».
La différence de points de vuesqu’il convient de faire "converger," dans une société plurielle est « une richesse,une opportunité » pour construire « l’Algérie nouvelle » faitvaloir encore l’orateur.