Alors que le projet de nouvelle loi électorale est toujours en phase d'élaboration au niveau de la Commission Laraba, le président de l'ANIE, tout en affichant une certaine réserve, a déclaré mercredi que "cette nouvelle loi qui sera soumise aux partis politique vise à produire une rupture dans la culture électorale en Algérie."
Invité au forum du journal El Hiwar, Mohmamed Charfi a cherché à convaincre que "je ne suis pas à la tête de l'ANIE pour gérer l'argent sale mais pour gérer et veiller surtout sur les voix du peuple, à travers des mécanisme de transparence et de régularité".
S'agissant de la composante de l'instance électorale, il a précisé que ses membres "feront l'objet d'une enquête d'habilitation" et que "ceux qui n'ont pas déclaré leur appartenance à des partis politiques seront exclus, au nm du principe de neutralité".
Cette énième sortie du président de l'ANIE aura été l'occasion pour lui d'insister sur la transparence, qui est certes un aspect majeur, mais il est resté muet sur d'autres aspects, comme le mode électoral.
Précisément la question de savoir s'il faut garder le mode de scrutin à la proportionnelle par wilaya ou revenir au scrutin uninominal à deux tours, étant entendu que chacun des deux modes a ses inconvénients et ses points positifs.
Qu'en est-il aussi des nouvelles circonscriptions électorales avec la création de nouvelles wilayas au Sud du pays et dans les Hauts plateaux? Quid aussi des observateurs internationaux?