Le ministre de l’Education, poursuivant sesrencontres consultatives, a reçu mardi les organisations syndicales pour écouterleurs propositions de gestion de la fin de l’année scolaire 2019 /2020 et lesexamens de fin d’année.
Mohamed Ouajaout s’est félicité despropositions avancées par ses partenaires, soulignant qu’elles serviraient debase à l’élaboration de différents scénarii qui seront soumis au président de laRépublique, car selon lui « la question des examens est une questionpolitique qui relève des prérogatives du chef de l’Etat »
Lundi, en recevant les organisations desparents d’élèves, le ministre de l’Education s’est refusé à parler « d’annéeblanche pour la simple raison que l’exécution des programmesscolaires, dans les trois paliers, primaire, moyen et secondaire, aconsidérablement avancé ; il n’ya pas eu d’arrêt de cours et puisgénéralement, le troisième trimestre est relativement court et se réduit à troisou quatre semaines »,a-t-il fait valoir.
Farid Chebbah, président du SNTE, au sortir dela rencontre avec le ministre, a déclaré à la presse que « ce qui reste àréaliser du troisième trimestre de l’année en cours devrait se faire en septembre, avant le débutde l’année scolaire 2020/2021, soutenant toutefois que le troisième trimestreest généralement court , se réduisant à trois semaines, pas plus ».
Farid Chebbah considère que « le déroulement des examens de fin d’annéeest impossible dans les conditions sanitaires actuelles », faisant savoirpar ailleurs que « la famille éducative est disposée à sacrifier l’année scolaire , mais pas la santé des élèveset des enseignants ».
Pour sa part Sadek Dziri président du syndicatUNPEF est intervenu mardi sur es ondes de la radio nationale pour dire que la décision finale, « s’agissantdes examens de fin d’année et de la fin de l’année scolaire encours dépend de l’évaluationde la situation, à la lumière des données épidémiologiques de la pandémie duCoronavirus ».
Mais, il admet que « la prolongation duconfinement jusqu’au 14 mai prochain rend caduque un certains nombre depropositions avancées par les syndicats »et que de son point de vue « ladécision du Premier ministre deprolonger les dispositions du confinement marque de facto la fin de l’annéescolaire ».
Sadek Dziri rejoint le ministre dans son constatau sujet de l’avancement dans l’exécution du programme du 1er et 2èmetrimestre dans les trois paliers, considérant que « environ 70% des travauxest réalisé c’est la raison pourlaquelle on ne peut pas parler d’année blanche ».
Au sujet des examens de fin d’année, il proposela prise en compte des moyennes du 1er et 2ème trimestrepour l’examen de fin de cycle primaire et le BEM et le renvoi des épreuves dubac au mois de septembre.
Ces consultations ministre/syndicats, parents d’élèves,cristallisent un peu plus les différentes options, le dernier mot revenant auprésident de la République, dès lors qu’il s’agit d’une « décisionpolitique », selon les propos de Mohamed Ouadjaout.