Nouveau rebondissement dans lefeuilleton du meilleur joueur du monde avec son club- berceau.
Entré en conflit ouvert depuis maintenant une semaine et engageant unvéritable bras de fer avec le FC Barcelone, Lionel Messi a commencé à mettreses menaces à exécution en séchant, ce dimanche, les tests covid-19 au centre d'entraînement du club culé.
Entretemps que d’encre a coulé, quede supputations, que de manœuvres de part et d’autre !
La dernière en date, la prédisposition du joueur àchercher l’apaisement en disant vouloir discuter avec sa direction et saluerles supporters. Subterfuge, aux yeux de Bartomeu ? Ce dernier a réponduinstantanément retoquant toute discussion sur le départ du capitaine desBlaugrana.
Résultat, ce dernier a boycotté laséance sanitaire d’aujourd’hui, et vraisemblablement celle de la reprise solennelle,demain lundi.
Une nouvelle donne vient cependant de s’incruster dans cette guerre àdistance. La Liga officielle, que préside le charismatique Javier Tebas, vient de corroborer le bien-fondé de la clause libératoire de Messi, fixée à 700 millions d’euros,tranchant que «Le contrat est actuellement en vigueur et comporte une'clause de résiliation' applicable au cas où Lionel Andrés Messi décideraitd'exhorter la résiliation unilatérale anticipée du contrat, effectuéeconformément à l'article 16 du décret royal 1006/1985, du 26 juin, qui régit larelation de travail spéciale des athlètes professionnels» , selon uncommuniqué répercuté par les médias espagnols, aujourd’hui.
Cette position déconstruit totalementl’argumentaire de la Pulga qui reposaitsur le fait que cette clause ayantexpiré au 30 juin restait valable en raison du décalage temporel qu’a entrainéla pandémie du coronavirus et ses répercussions sur le terrain.
Toutefois, cette situation floue etchaotique, donne à lire, au moins, que les ponts sont définitivement coupésentre l’astre argentin qui a ‘’fait le Barça’’ et ‘’le Barça qui l’a fait’’depuis son berceau footballistique.
Aussi les spéculations vont bon trainsur la destination prochaine du sextuple Ballon d’Or.
Dans l’ordre , Manchester City, etgrâce à la présence à sa tête de Pep Guardiola, le mentor de Messi, mais aussià ses ressources financières émiraties, tient la corde. Elle est suivie par lePSG , à fonds qataris, et à un degré moindre l’Inter ou la Juve, même si lapiste italienne relève plus de l’utopie.
A supposer que City et le PSGpuissent arriver, en cas de dénouement à cette affaire footballistique dusiècle, à enrôler l’argentin dans leurs rangs, il apparaitrait pour Messi commeun choix à faire entre le coeur et la raison.
Dans cette direction , s’il devait opter pour ‘’papaGuardiola’’ et son schéma fait sur mesure pour lui, il reste qu’ à bientôt 34ans et l’engament physique total de laPremier league, si rugueuse souvent, Messi pourrait ne pas connaitre lesmoments forts auxquels il s’est habitué sur les terrains et peut-être pas nonplus quelque graal à atteindre. Et quand Messi domptait les cadors anglais enChampions’ League, c’était à moins de 30 ans, en pleine force de l’âge.
En parallèle, un atterrissage à Orly,direction PSG, serait plus soft, d’autant qu’il retrouverait alors un sacrécomplice, Neymar.
Reconverti, plus, en faiseur de caviarsces derniers temps, le passeur décisif historique de la Liga, pourrait boosterMbappé et Ney.
Et c’est bien d’un homme de décision dont Paris a manqué lors de sa malheureuse finale en C1,face au Bayern Munich.