Pas moins de quatre journalistes du Temps d'Algérie dont le rédacteur en chef, M. Said Mekla, ont été suspendus de leurs fonctions par la direction au motif qu'ils auraient porté atteinte à l'image de l'entreprise.

Dans un document, intitulé "point d'ordre", adressé ce mercredi matin à ces journalistes dont nous détenons une copie, il est souligné que ces derniers sont suspendus de toute activité jusqu'à nouvel ordre, le temps que se réunisse le conseil de discipline pour tranche sur  leur cas.

La direction considère que les quatre journalistes ont "gravement" porté atteinte à l'image de marque du groupe a travers leurs publications sur les réseaux sociaux.

Pour rappel, affaire a commencé avec un post sur Facebook du journaliste Aissa Moussi qui a pris ses distances à l'égard du contenu de la  "une " de l’édition de dimanche dernier barrée une manchette : " unanimité pour un vote massif". Un choix éditorial qui ne reflète pas la réalité politique sur le terrain écrivait Aissa Moussi. Suite a quoi, la direction lui signifia qu'il était suspendu d'écriture.

Les trois autres, journalistes ,Mohand Amer, Fella et  Said Mekla se sont solidarisés  avec leurs collègue considérant que la sanction est "injuste".

Hier mardi, le directeur Mouloud Louail, ancien journaliste de Dzairnews, a envoyé des agents de sécurité pour sortir de force les quatre journalistes de la salle de rédaction.  Mais, c'est finalement toute l'équipe qui a quitté les lieux et l’édition de ce mercredi du Temps n'a pas été imprimée. C'est pourquoi semble -t-il, la direction a décidé de frapper fort en suspendant les quatre journalistes .