La célébration, cette année, de la Nativité duprophète Mohamed (QSSSL) s’est accompagnée d’une fausse controverse orchestrée par des courants extrémistes,qualifiant la dimension festive de l’événement comme quelque chose d’hérétique(Bidaâ)
Le ministre des Affaires religieuse, Mohamed Aissa,défenseur intransigeant du référent religieux national, luttant contre ces courantsrabat-joie, a défendu jeudi à Oran le droit des algériens de continuer célébrer El Mawled, comme cela se fait depuisdes siècles en Algérie.
"La référence religieuse nationale prône un islammodéré, celui du juste milieu, celui de nos ancêtres", souligne leministre dans un point de presse à la mosquée "Abdelhamid Ibn Badis" ajoutant que "notre référence religieuseest celle qui a été pratiquée de tout temps par nos aïeux, qui ont en fait une interprétationintelligente du Saint Coran, celle des compagnons du prophète Mohamed (QSSL) etde leurs successeurs".
"Notreréférence religieuse nationale est une fierté, car elle tire sa forcedes valeurs authentiques prônant un islam modéré, celui du juste milieu,un Islam authentique",insiste le ministre qui s’adresse implicitement àceux qui veulent réinventer la pratique de l’Islam en Algérie.
Prônant la diffusion des valeurs réelles, celles dela science pour contrer l'ignorance,Mohamed Aissa s'en est pris aux esprits rétrogrades,faisantobserver que la Oumma El Islmia refuse d'abdiquer au "terrorisme intellectuel",de ceux qui veulent imposer leur loi.
Auparavant,le ministre a prononcé un discours véhiculant un message fort,àl'occasion du Mawlid Ennabaoui Echarif célébrée à la mosquée "IbnBadis"dansune ambiance exceptionnelle, en présence du wali d'Oran, d'ulémas d'Algérieet d'Egypte, d'Imams de wilayas voisines, de cheikhs de zaouias et deprésidents d'associations.
Félicitantle peuple algérien pour avoir réussi, à l'instar d'autres pays musulmans,à revenir à ses références, sources d'un islam authentique,MohamedAissa a souligné "nous faisons confiance à nos ulémas qui sont la fiertéde notre pays et qui portent en eux l'amour du prophète".
Par ailleurs, le ministres des Affaires religieuses a démenti formellement l'éxistence de comptes bancaire du mouvement palestinien Hamas, qui seraient alimentés par le Hizbollah libanais.
"L'Algérie refuse d'être une partie où un territoire d'un conflit communautaire, clame Mohamed Aissa, nous refusons de faire la distinction entre un musulman d'obédience wahabit et un musulman soufi, tous les deux croient en Allah et son prophète Mohamed (QSSSL)"