Dans un entretien à l’Aps, leministre du commerce, Kamel Rezig, a évoqué, lundi, un segment important de son secteur tant sonimpact est grand sur le quotidien ducitoyen, à savoir les marchés de gros.
Partant d’un constat qui cloue aupilori l’intervention de l’Etat dans la réalisation de ces infrastructures,Rezig a soutenu résolument que «detels projets doivent être laissés au secteur privé, d'autant plus que nombre demarchés publics réalisés précédemment n'ont pas donnés les résultats escomptés»,a-t-il indiqué.
S’appuyant, dans contexte, sur lesexemples du marché de gros d’Aïn Oussara «pour lequel des sommesconséquentes ont été déboursées et qui est toujours fermé, le marché de gros deBourached à Ain Defla (Photo- DR) qui ne fonctionne qu’à hauteur de 20% de ses capacités etle marché de gros de Sétif qui connaît des difficultés qui ont empêché sonfonctionnement», déplorant, ainsi, le fait que le projet du ministère du commercede réaliser des marchés de gros n'ait pas atteint l’objectif escompté.
Et de rebondir, faisant état del’élaboration en cours de textes juridiques pour faciliter la réalisation demarchés de gros par des privés, et ce dans le cadre de la nouvelle stratégieadoptée pour booster la construction de ces structures commerciales, indiquantque ces textes visaient à impulser la réalisation de marchés et espacescommerciaux par les opérateurs privés «en prélude au retrait total de l'Etatde leur réalisation aussi bien de gros que de détail»,a-t-il affirmé.
Il fera valoir, toutefois, que sondépartement se chargera, à l’avenir, de «laréalisation de Centres commerciaux dans les zones d'ombre, qui ne sont pas trèsattractives pour les opérateurs privés, de la mission de supervision, de
suivi et de contrôle des espacescommerciaux et la consécration du principe de mise en concurrence», a-t-il conclu.