Le chef du MSP poursuit ses attaques frontales contre le pouvoir qu’il accuse ouvertement de vouloir, à travers l’élection présidentielle du 12 décembre prochain, ravaler la façade du système pour assurer sa pérennité au détriment des intérêts du pays.
Dans un message posté aujourd’hui mardi sur son compte Twitter, Abderrazak Makri estime que le scrutin présidentiel ne serait rien d’autre qu’une confirmation du plan du pouvoir.
« Que vont dire ceux qui ont tenté de diviser le Hirak, le diaboliser et le diminuer maintenant que la vérité est apparue au grand jour à savoir que, dés le début, le plan visait le recyclage du système», assène le chef du MSP.
Il en veut pour preuve que, ajoute-t-il «les formes électorales importent peu puisqu’il s’agit d’une affaire interne et autoritaire au pouvoir et qui n’a rien à avoir avec le pays et ses intérêts, encore moins de la volonté des citoyens et leurs avenir».
En creux, Abderrazak Makri suggère que le candidat du pouvoir est désormais «connu» en référence sans doute au candidat Azzedine Mihoubi qui a soudainement le vent en poupe.