La séance detravail, tenue mardi, par le président de la République au ministère de la défensenationale (MDN) où il a rencontré la haute hiérarchie militaire (Photo), tord le couaux supputations qui entouraient cette visite, quand d’aucuns anticipaient surla nomination définitive du Général-major Chanegriha, au poste de Vice-ministre de La Défense nationale.

Ce quipouvait laisser entrevoir ou conforter les sempiternels tiraillements supposés régirles relations entre les deux institutions.

En fait,Abdelmadjid Tebboune, n’aura fait que prendre possession du bureau de saseconde fonction constitutionnelle de ministre de la défense attitré et chefsuprême des armées.

Mais c’est lasynthèse finale de la rencontre qui traduit, on ne peut mieux, la parfaitesymbiose appelée à sceller, désormais, les relations entre les deux plusimportantes institutions du pays.

Sur ce plan,le chef de l’Etat, et tout en magnifiant le rôle de l’ANP, joué aussi bien dansson approche du hirak qui a fait sauter toutes les digues de l’ancien régime,que dans ses missions de défense du pays et de son unité nationale, n’a pasmanqué d’assurer de sa volonté à poursuivre la mise en œuvre des programmes dedéveloppement des forces armées, leur perfectionnement une modernisationsoutenue de leurs équipements.

Au voletsocial, il aura également marqué des points en s’engageant à la prise en chargedes revendications des retraités de l’ANP et des invalides de la tragédienationale.

De son côté,l’institution militaire, et par la voix de son chef d’Etat- major s’est voulueclaire et concise, Saïd Chanegriha soulignant sans ambages la détermination del’ANP à soutenir «les efforts nobles du président, Abdelmadjid Tebboune, tendantà développer le pays à tous les niveaux», dira-t-il lors de sonintervention.

En tout étatde cause, les deux institutions ont renvoyé une image apaisée et sereine quicontraste grandement avec celle, entretenue ou avérée, qui prévalait dans lepassé et qui en rajoutait toujours aux angoisses de la population.