A quelques jours de l’ouverture du salon internationaldu livre d’Alger (SILA), millésime 2017, qui s'ouvre du 25 octobre au 5 novembre, son commissaire, Hamidou Messaoudi, vient de se singulariser par des propos misogynes et scandaleux.
Invité sur la plateau de la télévision En Nahar pourparler des derniers préparatifs de cette manifestation, sensée marquer la rentréelittéraire en Algérie, le sieur Messaoudi est revenu sur la polémique médiatique suscitée l'année dernière, à juste titre, par le livre au titre insultant à la gent féminine : « commentbattre la femme », mais en donnant l’impression de s’en désoler.
« L’annéepassée, en raison d’un simple livre +comment battre une femme+, il y a eubeaucoup de bruit […] alors que dans certains cas, ce livre peut êtreutile », a éructé, toute honte bue, ce vulgaire personnage qui est indignede la mission de commissaire du SILA, un rendez-vous annuel de l’esprit, de la connaissanceet du bon gout.
C’est que ce commissaire ne s’est pas contenté de déplorerla polémique, il s’est même essayé à l’humour douteux en rajoutant une autrecouche. « Parfois, tu frappes tafemme et tu la regardes le lendemain, tu te dis qu’elle a été percutée par uncamion ! (avec ce livre) au moins si on frappe, on le fait avec douceur »,dit-il avec un aplomb sidérant considérant que « notre société accepte laviolence »(Sic !)
De telles propos, qui plombent quelque peu la manifestation, vitrine culturelle de l'Algérie , ne doivent pas laisser indifférents les autorités, car il y va de l'image du pays.