Réunis aujourd’hui dimanche à Alger, les«forces du Pacte de l’Alternative démocratique», ont lancé un appel à une fortemobilisation des algériennes et des algériens pour continuer à exprimer «pacifiquementet dans l’unité, le rejet de la parodie du 12 décembre et à être vigilant a fin de déjouer toutesles manipulations de la division»
Dans une déclaration rendue publique aujourd’hui, ce bloc politique affirme avoir engagé une «concertation» avec «certainesorganisations syndicales et associatives» sur les formes d’actions àentreprendre pour s’opposer au passage en force du pouvoir.
A cet effet, les forces de l’Alternativedémocratique invitent les algériens àadhérer à «toutes ces formes d’actions pacifiques projetées par le mouvementpopulaire, y compris la grève générale», précisant toutefois la nécessitéd’assurer le service minimum notamment dans les secteurs névralgiques.
«La construction de l’Etat de droit, deslibertés et de la Justice sociale, projetée par nos parents et pour laquellenous luttons encore aujourd’hui, exige de la détermination et de lapersévérance mais aussi de la vigilance», souligne ladéclaration de ces partis dont le FFS, le RCD, le PT, l’UCD entre autres.
Ils en veulent pour preuve que cela fait dixmois que, lit-on, des «millionsd’Algériennes et d’Algériens manifestent pacifiquement pour dire non aumaintien du système qui a mené le pays à l’impasse, revendiquer l’exerciceeffectif de la souveraineté populaire en vue de réaliser l’Etat démocratique etsocial et être maître des choix du pays dans les domaines politique, économiqueet social».
Pour les Forces de l’Alternativedémocratique, le pouvoir de fait, «par la ruse, la diversion, la fermeturepolitique et surtout par la répression, a tout fait pour détourner la révolutionpopulaire de ses objectifs et permettre au système de se régénérer et seperpétuer».
Et d’aouter : «c’est dans cetteoptique que s’inscrit la parodie électorale programmée pour le 12 décembre 2019et dont l’issue ne pourra être qu’une pâle copie du système rejeté qui adilapidé les ressources de la nation et mis en danger la cohésion nationale etsociale et la pérennité de l’Etat».
Plus que jamais attachés à la revendicationd’une transition démocratique qui «restituera la souveraineté au peuple», ces partis disent «non à lamascarade du 12 décembre 2019 ! ».