Un peu plus d’une centaine dejournalistes, d’hommes politiques, d’acteurs associatifs et d’activistes connusdu Hirak se sont rassemblés aujourd’hui lundi depuis 12h30 dans la cour de lamaison de la presse Tahar Djaout à Alger, pour réclamer la libération de KhaledDrareni.

La foule qui grossissait au fur et àmesure criait notamment «Khaled Sahafi machi Khebardji !» (Khaled estjournaliste et non pas un espion), ou encore «Winek winek ya El âdala» (Où esttu justice !)

D’autres poussaient également des : «KhaledDrareni sahafi hor» (Khaled Drareni journaliste libre)

On pouvait notamment remarquer la présence entre autres de Me ZoubidaAssoul, l’une des avocates du journaliste, de l’activiste et ex codétenu, SamirBenlarbi, Ramdane Youcef Taazibt du Parti des travailleurs.

Une bonne partie des participants aurassemblement, portait des T-shirt blanc floqués du portrait du journalisteemprisonné à la maison d’arrêt de Koléa depuis le 29 mars dernier.      

A la fin de la manifestation, ledirecteur d’interface média, le journaliste El Kadi Ihsane, a pris laparole pour demander à tous de revenir la semaine prochaine à la même heure etau même endroit.

Il les a également invités à participertous les mardis au sit-in qui sera organisé devant la tribunal de Ruisseau,à Alger.     

Pour rappel, c’est le deuxièmerassemblement en une semaine des journalistes pour demander la libération deleur confrère, condamné le 10 de ce mois à trois ans de prison ferme pour«incitation à attroupement non armé» et « atteinte à l’unité nationale».

Ce deuxième rassemblement survient au moment  où une pétition, publiée sur la plate-forme AVAZ est signée par plus de 2.000 citoyens dont 8 Moudjahidines, plus de 3.00 journalistes, écrivains et éditeurs, réclament la libération du jeune journaliste.