Les responsables du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) crient à "l’acharnement", après que la recette des impôts de la wilaya d'Alger les ont sommés de s’acquitter, "sous huitaine" de la somme de dix millions neuf cent quarante-cinq mille dinars, au titre des impôts.
Dans un communiqué rendu public ce jeudi, le RCD s'étonne de ce que cette correspondance précise que " notre siège soit désormais classé comme un local à usage commercial". "
« S’agit-il de la poursuite de la campagne orchestrée par la police politique contre le RCD ou bien pour nous faire payer le fait d’avoir permis au PAD d’y organiser, à trois reprises, ses activités publiques devant le refus injustifié du ministère de l’intérieur ?" s'interroge le parti de Mohcine Belabas.
Et d'asséner: "Une chose est sûre: rien ne semble être un obstacle pour le pouvoir de fait, y compris la loi pour nous faire payer notre autonomie et notre implication aux cotés des populations pour mettre fin à un régime qui est dans les faits condamné par ses propres pratiques".
Mais le rassemblement de M. Belabas n'est pas prêt de s’exécuter et prévient qu'il "faudra bien plus que cela pour pouvoir soumettre le RCD".
L'action de l'administration des impôts survient au moment où le parti enregistre encore une nouvelle secousse interne avec la démission de huit élus APW de Tizi Ouzou dont Samira Moussouci, devenue une des égéries du Hirak, après son arrestation.