Le Parti des Travailleurs (PT) quiconstate que les Algériennes et les Algériens sont sortis «massivement»durant le 48ème vendredi et démontré leur «détermination» de prendre leur destin en main, notenéanmoins «l’interdiction» de manifestations dans plusieurs wilayas et des «interpellations dedizaines de manifestants».
Dans un communiqué ayant sanctionné laréunion du Secrétariat permanent de son bureau politique et rendu publicaujourd’hui samedi, le PT dénonce ces arrestations «arbitraires etexige leur libération immédiate et inconditionnelle».
L’instance suprême du parti de LouisaHanoune exprime ses «vives inquiétudes face cette nouvelle escalade» et exige que cesse la «persécution» qui frappedes militants engagés (es) dans la révolution.
«Rien ne peut justifier le maintien desdizaines de détenus (es) politiques et d’opinion dont Louisa Hanoune,Secrétaire générale du PT, de Karim Tabbou, Coordinateur de l’UDS, d’Abdelouaheb Fersaoui, président du RAJ», lit-on dans ce communiqué.
Le PT estime que l’édificationd’une «nouvelle république» telle quepromise par le président Tebboune, sous-entend «naturellement le départ dusystème en place et la permission au peuple algérien de débattre «librementde ses choix politiques et notamment de la forme et du contenu des institutionsqu’il souhaite mettre en place».
En l’occurrence, le PT estime que l’ouverturedu champ politique, des médias publics et privés, des espaces publics au libredébat citoyen, la libération de tous les détenus (es) politiques et d’opinion,le respect des libertés démocratiques … «sont des conditions sine-qua-nonpour permettre au peuple algérien de décider librement de son sort».
Et de réitérer enfin sa revendication d’une assemblée constituantesouveraine qui, lit-on, « actera la naissance de la nouvelle république parune constitution élaborée souverainement à partir des revendications etaspirations politiques, économiques, sociales, culturelles qu’expriment lesmillions d’Algériennes et d’Algériens depuis onze mois». (photo d'archives)