Si la crise sanitairequi frappe le pays depuis le début du mois de mars  a mis provisoirement entre parenthèses l’activitépolitique, les choses ne vont pas durer plus longtemps, assure le présidentTebboune qui a  évoqué vendredi soir avec la presse  l’impératifde "passer à la vitesse supérieure dans les changements politiques"  qu’il avait promis lors de sa campagneélectorale.

En l’occurrence, il a annoncé avoir donné desinstructions pour entamer l’impression du texte du projet de révision de la Constitutionet l’envoyer aux acteurs politiques, la société civile et aux médias pour débatet enrichissement, et ce, dès la semaine prochaine.

Cette démarche, a-t-il expliqué vise à "éviter la perte de temps mêmeen cas de prolongement du confinement imposé actuellement du fait de lapropagation du Covid-19".

Un autre texte est actuellement sur le métier, selon le président Tebboune,à savoir le nouveau code électoral, précisant  à ce propos qu’"unecommission spéciale veille à son élaboration pour que l’Algérie ait d’ici lafin de l’année d’autres institutions solides".

Le président de la République, rappelantau passage qu’il était « candidat  dupeuple », lors de la présidentielle du 12 décembre, compte s’appuyer surla société civile invitée « à prendre les choses en main » et « avoirson mot à dire dans la gestion ».

Il  s’agit là d’un engagement qu’il avait pris depuis son élection à la tête dupays, le 12 décembre 2019, ajoutant qu'il encouragera "la création d'unplus grand nombre d'associations civiles d'intérêt général tout en bénéficiantde subventions".

La mise en avant des associations signifie t-elle dans l’esprit du chef del’Etat la marginalisation des partis politiques dans "l’Algérie nouvelle" quicommencera à prendre forme à partir de la fin de l’année, à la faveur des élections législatives anticipées, selon le calendrier politique annoncé ?.