Longtemps absente dans grandes enceintesinternationales, est éloignée des dossiers qui agitent le monde, à cause de lacrise politique qui dure depuis le déclenchement des manifestations populaire,l’Algérie semble amorcer son redéploiement diplomatique.

Aussitôt le président Tebboune installé, lessollicitations et les invitations pleuvent à son bureau de la part des nombreuxpays mais aussi de notre voisinage immédiat. 

La chancelière allemande, Angela Merkel  dont le voyage en Algérie a été reporté aumoins deux fois à cause des ennuis de santé de l’ex président, est ainsirevenue à la charge en invitant le nouveau locataire du palais d’El Mouradia àse rendre à Berlin pour participer à la Conférence internationale sur la Libye.

Elle a profité de son appel téléphonique auprésident Tebboune pour l’inviter également à effectuer une visite officielleen Allemagne.   

Le chef de l’Etat a lui aussi appelé Mme Merkelà effectuer sa visite officielle en Algérie sans doute pour faire del’Allemagne l’un des partenaires pivot notamment dans le domaine économique.

De son côté le président Truc Tayyip Erdoganqui a ordonné l’envoi des troupes en Libye, a dépêché son ministre des Affairesétrangères pour se concerter avec un pays (l’Algérie) qui sort de sa convalescencediplomatique.

M. Mevlut Cavusoglu accompagné d’une fortedélégation a été reçu d’abord par son homologue algérien, Sabri Boukadoum avantd’aller s’entretenir aujourd’hui mardi avec le président AbdelmadjidTebboune  sûrement sur le chaud dossier dela Libye.

Précisément, Tebboune a reçu lundi une délégation libyenne de haut niveau conduite par le Président duConseil présidentiel du Gouvernement d'union nationale (GNA) M. Fayez El-Serraj.

L’occasion pour le chef de l’Etat de réaffirmerque l'Algérie s'opposait «fermement» à toute tentative d'ingérence dansses affaires nationales, et réitérant «les principes sous-tendant ses engagements en faveur de la paix et de lasécurité dans notre région et à travers le Monde».

Dans le même ordre d’idées, le présidentTebboune a invité son homologue tunisien, Kais Saied, lui aussi fraichement élueffectuer «bientôt» une visite en Algérie selon la décalration aujourd’huimardi de Rachida Ennaifer, conseillère chargée de le l’information auprès de laprésidence de la République tunisienne sur les ondes de la radio localeMosaïque Fm.

La conseillère a ajouté que le présidenttunisien avait reçu une invitation officielle de la part des autoritésalgériennes.

Ce ballet diplomatique prouve que l’Algérie estplus que jamais décidée à jouer le rôle d’Etat pivot qui est le sien notammentau niveau régional.

«Notre diplomatie doit montrer au Monde l'imagede la nouvelle Algérie, une Algérie confiante en elle, en ses capacités et enson avenir, une Algérie fière de son passé et de ses réalisations et conscientedes difficultés auxquelles elle est confrontée tout en étant déterminée à lessurmonter», a notamment indiqué le PrésidentTebboune, la veille, lors du Conseil des ministres.

Ce réveil de l’Algérie va sans doute sepoursuivre et les dirigeants des grandes puissances vont sûrement accourir àAlger avant de se lancer dans le bourbier libyen.