Les partis de l’alternative démocratiqueréunis aujourd’hui samedi au siège du RCD après avoir essuyé un niet desautorités pour tenir leurs assises nationales à la Safex, ont adopté une «plateforme  pour l’aboutissement démocratique de larévolution».

Dans ce document consensuel paraphé parles chefs des partis du  RCD, du FFS, duMDS, de l’UCP, des représentants des organisations à l’instar de la LADDH etdes personnalités nationales comme Abdelaziz Rehabi, les signataires notentd’emblée que depuis «le fait accompli du 12 décembre, les faux semblantsn’arrivent pas à cacher la reconduction du même personnel, des mêmes pratiquesclientélistes et autres monologue».

Les partenaires du PAD en veulent pourpreuve que la «persistance de la politique des arrestations arbitraires et leretour à l’octroi constitutionnel soulignent l’obstination des tenants dupouvoir à replâtrer un système condamné par l’histoire».

S’agissant des solutions qu’ilspréconisent pour amorcer une «solution démocratique pacifique à l’impasse dusystème autoritaire,  les participantsestime inévitable  l’ouverture d’un «processusdémocratique authentique (..) afin de permettre au peuple algérien de prendre sondestin en main et d’exercer pleinement sa souveraineté».

Pour ce faire, le PAD propose uneconférence nationale indépendante du système pour l’alternative démocratiquequi rassemblera toutes les forces «agissantes de la société».

Mais pour y parvenir les partenaires duPAD soulignent que le pouvoir doit mettre fin à la «répression par lalibération immédiate des détenus politiques et d’opinion, la levée detoutesles entraves aux droits et libertés».

Par ailleurs le PAD maintient saproposition d’une « transition démocratique autonome et un processusconstituant souverain», même s’il semble ne plus lui donner le même contenuequ’avant.

Unefaçon de peut être de mettre un peu de nuance  pour rallier le maximum de partenaires et depersonnalités à son initiatives tant beaucoup d’acteurs politiques craignentque cette fameuse «assemblée constituante» n’ouvre les portes de l’enfer dansun pays traversé par des failles politiques et idéologiques profondes.