Le MSP rebondit sur le débat politique actuel en réclamant "un large débat sur la loi électorale et l'agenda politique avec les forces politiques politiques représentatives , ainsi que le changement de la composante de l'Autorité nationale indépendante de Elections".
C'est l'une des conditions posées par le parti de Abderazak Makri pour adhérer "au projet national consensuel qui permettrait à l'Algérie de faire face aux défis du futur".
Mais pas que, puis que le patron du MSP exige également "la libération de tous les détenus d'opinion sans exception", y compris ceux de la décennie noire impliqués dans les actes de terrorisme pour explique t-il "instaurer un climat politique apaisé et réconcilié".
Ces conditions, ajoute le MSP dans le communiqué qui a conclu la réunion de sa direction nationale, "ouvriront des perspectives prometteuses aux algériens en concrétisant leur volonté sans tutelle et dans la confiance totale dans dans le choix de leurs futurs représentants loin des expériences électorale douloureuses du passé".
Le communiqué du MSP profite pour régler ses comptes avec Ahmed Ouyahia, l'ennemi traditionnel du parti pour revenir sur ses dernières déclarations devant le juge à propos des lingots d'or qu'il avait reçu en cadeaux de la part des émirs du Golfe.
"C'est le signe de l'ampleur de la corruption généralisée qui a touché tous les étages de l'Etat" commente le communiqué du MSP qui appelle le parquet national à "s'autosaisir pour l'ouverture d'une enquête".
Ces mêmes dérives risquent de se reproduire si, à l'avenir, le processus de transformation démocratique, garant d'une gouvernance transparente et saine, ne va pas jusqu'au bout, prévient encore le parti islamiste.