Le journaliste et correspondant del’organisation Reporter sans frontière (RSF), Khaled Drareni n’a finalement pasbénéficié d’une liberté provisoire comme ses codétenus Karim Abbou, Amira Bouraoui, Samir Benlarbi et SlimaneHamitouche.
En effet, bien qu’il ait été placé sousmandat de dépôt pour la même affaire avec Samir Benlarbi et Slimane Hamitoucheau moins de mars dernier pour «incitation à attroupement non armé», notreconfrère n’a pas trouvé grâce aux yeux du juge.
Mme Nabila Smail, membre du collectif dela défense du journaliste, visiblement déçue, n’a pas hésité à dénoncer une «justicesélective» et réclamer «la libeté pour Drareni et Nekkaz».
«Deux otages restent prisonniers. Khaled Drareni et RachidNekkaz. Une aberration et une injustice» écrit cette avocatesur sa page Facebook.
De son côté Abdelghani Badi, lançaitdepuis la prison de Koléa que la liberté provisoire accordée à Tabbou,Bouraoui, Benlarbi et Hamitouche, «n’est pas un cadeau du pouvoir mais undroit».
«Ces activistes ont été arbitrairementemprisonnés pour avoir exprimés leurs idées et leur place n’est pas en prison»,a tonné Abdelghani Badi au milieu d’une nuée dereporters.
Et s’il se félicite de ce que Tabbou,Bouraoui et les autres puissent enfin rentrer chez eux, il rappelle que desdizaines d’activistes du Hirak sont encore en prisons.
« Il ne faut pas qu’on oublie qu’ily a encore 76 activistes du Hirak dans les prisons même après ces quelqueslibérations d’aujourd’hui. Nous ne devons pas baisser les bras, mais continuerà dénoncer ces dérives du pouvoir politique», a ajouté le célèbreavocat