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Le Groupe Ooredoo du Qatar confirme l’expulsion d'Algerie de Nikolaï Beckers

23-02-2020 16:33 

Le groupe Ooredoo basé au Qatar vient de confirmer l’expulsion mercredi dernier du directeur général de sa filiale algérienne, l’allemand Nikolaï Beckers. Dans un communiqué rendu public jeudi  la maison mère Ooredoo  assurait  qu'elle suivait « avec grand intérêt les motifs de l’expulsion » du DG d’Ooredoo Algérie.

Mieux encore, le conseil d’administration du groupe a ouvert «une enquête approfondie pour déterminer les raisons de la décision émise par les autorités algériennes » contre le DG d’Ooredoo Algérie, lit-on encore.
Voulant sans doute rassurer les autorités algériennes et soucieux évidemment de sauver ses intérêts en Algérie, le groupe Ooredoo a renouvelé son «engagement à respecter les normes les plus élevées en matière de service vis-à-vis de ses clients et des lois des organismes d’organisation de ses sociétés opérant dans divers pays à travers le monde. ».

Une manière de se démarquer subtilement de l'activisme pas très catholique de son ex représentant en Algérie pris en flagrant délit par les autorités algériennes. Signe de la gravité des faits reprochés au sulfureux Nickolai Beckers,  c'est le président de la République him self qui a ordonné mercredi 19 février son expulsion immédiat depuis son bureau à Ouled Fayet.

Officiellement, il était reproché au désormais ex patron Ooredoo de vouloir licencier 900 employés algériens. Mais des sources concordantes évoquent également un travail lié à l'espionnage qui aurait précipité son renvoi illico presto.

Du coup, Nikolai Beckers qui a été nommé à la tête de la filiale algérienne Ooredoo au mois d'août 2019 en remplacement du soudanais Abdullatif Hamad d'Allah, a été contraint de plier bagage six mois plus tard.



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