Le groupe médiatique Ennahar a rendu public un communiqué dans lequel il revient sur l’arrestation de son directeur général, Anis Rahmani.
« Le groupe Ennahar suit les derniers développement de l’enquête concernant le confrère Mohamed Mokaddem, connu sur la scène médiatique sous le nom d’Anis Rahmani PDG du groupe Ennahr. Au moment de la rédaction de ce communiqué, aucune accusation n’a été formulée concernant le confrère Anis Rahmani ni un communiqué de la part des parties chargées de l’enquête. Ce dernier n’a pas été présenté devant les autorités judiciaires. Anis Rahmani a fait l’objet d’une interpellation hier aux environs de 16h30 de la part d’éléments en tenue civile. Au moment de l’interpellation, le confrère Mohamed Mokaddem était en compagnie de son épouse, directrice de rédaction à bord de son véhicule se dirigeant vers le domicile de sa mère au Quartier Kourifa à El Harrach comme il a l’habitude de prendre de ses nouvelles à chaque soir.
Dès sa sortie du siège du groupe Ennahar, il a été suivi par un convoi de véhicules banalisés à leur bord plusieurs personnes. Trois de ces véhicules ont obstrué le chemin de la voiture du PDG d’Ennahar et de son épouse au niveau de la rocade menant de Ben Aknoun vers Dar El Beida, plus précisément à la Concorde. À la surprise générale, des personnes qui étaient à bord de ce véhicule ont procédé à l’interpellation d’Anis Rahmani et l’ont embarqué dans un véhicule de type Hyundai Accent aux vitres teintés. Au moment où les membres de la famille d’Anis Rahmani, ses avocats et les responsables des rédactions d’Ennahar tentaient, par tous les moyens, d’avoir des informations sur son sort et sur le lieu où il se trouvait, ils ont été surpris par la publication de l’information, par des entités médiatiques, de son arrestation par des éléments de la brigade de recherche de Bab Jdid, lui attribuant des accusations basés sur des sources inconnues. Durant trois années, Anis Rahmani a été victime d’une campagne organisée et orchestrée par des appareils durant ancien système et à des harcèlements et des arrestations qui ont eu lieu de manière arbitraires avant qu’il ne soit relâché à chaque fois pour absence de véritables raisons de le poursuivre.
Cette campagne contre le groupe Ennahar a commencé durant le mois de Ramadan 2017 sous prétexte de la défense de l’écrivain Rachid Boudjedra. Said Bouteflika, frère du président déchu et ex conseiller, était, alors, sorti manifester et afficher sa solidarité avec Boudjedra contre Ennahar. Quelques semaines après cela, les autorités politiques avaient tenté d’empêcher la diffusion d’un deuxième épisode d’une émission télévisé du programme « Ma waraa El Djoudrane ». Cet épisode avait été consacré au cas d’un citoyen lésé par un groupe de personnes liées à de hauts responsables de l’état dont le ministre de la justice de l’époque, Tayeb Louh.
Malgré les menaces et les contraintes, la direction du groupe Ennahar avait décidé de diffuser l’épisode afin de montrer l’injustice subie par le citoyen.Fin 2018, des millions d’Algériens avaient vu la manière avec laquelle avait été arrêté un journaliste du groupe Ennahar sur les ordres de l’ancien responsables des services secrets, Bachir Tartag, sous l’influence de Said Bouteflika, avec qui il est actuellement derrière les barreaux de la prison militaire de Blida. L’année dernière, mi 2019, des éléments des services secrets avaient conduit Anis Rahmani de son bureau vers le siège d’une service de sécurité avant de le relâcher parce qu’il n’avait pas été trompé par ces provocations.
En parallèle avec l’arrestation, une campagne avait été menée par une entité médiatique concurrente, en connivence avec un officier d’un service de sécurité avant que ce dernier ne soit déchu de sa responsabilité et incarcéré à la prison militaire de Blida pour corruption.Ce ne sont là que de petits exemples des campagne de dénigrements subies par le groupe Ennahar et la personne de PDG.Malgré la poursuite des campagnes de dénigrements et des propagandes mensongères contre la personne du directeur général du groupe Ennahar et de son personnel, le groupe et son directeur n’ont pas répondu à ces provocations.
L’état de droit voulu par les Moudjahidines, les chouhadas et les millions d’Algériens qui sont sortis, et continuent de le faire, dans les marches impressionnantes du Hirak, ne pourra pas être atteint par de telles pratiques.Il est à signaler que le directeur général du groupe Ennahar reste, malgré la haine de ses détracteurs, un journaliste qui a travaillé dans différentes entreprises médiatiques en Algérie et à l’étranger, et qui s’est distingué par ses couvertures et ses scoops dans différents domaines.La rédaction du groupe Ennahar informe l’opinion publique qu’elle tiendra au courant des dernières développement de cette affaire par des communiqués ou par des conférences de presse ».