Le FLN désignera son futur secrétairegénéral le samedi 30 mai, à l’occasion de la réunion du Comitécentral au centre international des congrès,après que la direction provisoire actuelle a obtenu l’autorisation du ministère de l’Intérieur, aappris Algérie1.
Selon un parlementaire du parti,qui a souhaité gardé l’anonymat, il s’agit,au-delà de l’élection d’un nouvel SG, de doter le parti « d’un nouveaulogiciel politique pour le mettre au diapason des changements politiques intervenus dans lafoulée de la présidentielle du 12 décembre, avec l’élection du présidentTebboune. »
Ce nouveau logiciel politique quecompte mettre en œuvre le parti doit setraduire également par un rajeunissement au niveau de la nouvelle directionpour permettre au parti d’être parti prenante de « la nouvelle Algérie » du président Tebbounequi , rappelle notre interlocuteur, « est toujours membre du Comitécentral du FLN et n’a jamais gelé sa participation »
La nouvelle direction du partidevrait aussi arrêter s’atteler à lapréparation des prochaines législatives anticipées, promises par le présidentde la République, après l’adoption de la nouvelle constitution et la révisionde la loi sur les parti, selon notre interlocuteur.
Qui va succéder à Mohamed Djemai,actuellement en détention préventive, sachant qu’Ali Seddiki assure juste la gestion de l’intérim ? Même s’il resteencore douze jours pour la réunion du CC, les jeux semblent déjà faits et lesdés jetés.
Plusieurs noms circulent, à commencer par Ali Seddiki, lui-même, sauf queses chances sont minimes, surtout que la base du parti ne lui a pas pardonné sonerreur de casting, au moment de la présidentielle en appelant à soutenir lacandidature de Azzedine Mihoubi au détriment de Abdelmadjid Tebboune, bien que cedernier fût membre du CC.
Autre candidat, l’inoxydableMohamed Alioui, inamovible président de l’UNPA depuis des lustres qui multiplie les contacts espérant, malgré ses 80 ans passés, décrocher la timbale pour finir sa carrière enapothéose comme SG.
On parle aussi de Abou Lfadhel Badji , membredu CC et originaire de M’Sila, mais celui qui rallie actuellement les suffrages desmilitants, c’est bien Abdelwahab Benzaim, jeune sénateur qui incarne à la fois la rupture générationnelleavec la vieille garde et la perspective du renouveau du parti pour le remettre en ordre de bataille dans le cadre de « Lanouvelle Algérie » du présidentTebboune dont Benzaim, faut-il le rappeler encore, était membre du Directoirede campagne électorale.