Invité de la Rédaction de la chaîne3, dimanche, le D-g de l’IPA, s’est longuement étalé sur la situation épidémiologique liée au Coronavirus et ses variants dans le pays.
Faouzi Derrar a surtout focalisé sur la vaccination anti- Covid-19, à l’aune d’une évolution compliquée avec «l’apparition de variants rapides, très virulents et de plus en plus résistants aux vaccins», fera-t-il observer d’emblée.
Aussi, le D-g de l’IAP y va résolument de son alerte, affirmant que «le seul moyen de sortir de cette crise épidémiologique est d’accélérer la vaccination», prévient- il, ajoutant que «s’il n’y a pas adhésion de la population, la donne va en s’aggravant et le danger planera pour tous et pour longtemps».
Derrar résume sa pensée, via le mot d’ordre «A toute vaccination massive, il faut une adhésion massive !», a-t-il asséné.
Méthodiquement, il a rappelé les phases de mutation du virus à travers le monde, puis consigner les retombées des mutants Alpha, Delta, Delta+ et autre Gamma, en Algérie et pointer «un nouveau départ de la courbe d’incidence des contaminations qui augure de la détérioration de la situation» , a- t- il affirmé .
Dans cette même veine, Derrar souligne que ce sont les variants «qui posent beaucoup de problèmes en terme de transmissibilité, de sévérité et en terme d’échec des tests de diagnostic et d’échec en réponse vaccinale», soutiendra- t- il.
Aussi préconise-t-il que la vaccination doive s’effectuer partout, en même temps et à un niveau très élevé.
Dans tout ce contexte, le responsable de l’IPA n’a pas manqué de déplorer la réticence des algériens à se faire vacciner malgré l’élargissement de la vaccination dans les espaces publics et sous les chapiteaux, a- t- il regretté.
Et d’aborder la question lancinante de savoir si l’on devait rendre la vaccination obligatoire.
A ce propos et faisant dans la nuance, Faouzi Derrar, semble botter en touche.
«Le débat est lancé d’ores et déjà dans certains pays pour rendre la vaccination obligatoire. On s’y achemine, de toute façon, progressivement avec l’exigence du pass-vaccinal à l’échelle internationale», dira- t- il, avant de tempérer quelque peu en soulignant que même si la situation pandémique l’exigeait, il conviendrait de «ne pas brusquer les gens», fera- t- il remarquer ; préférant que ces derniers y adhèrent «par conviction», a souhaité le D-g de l’IPA.