Ambiance footballistique des grandsjours au stade Tchaker de Blida, samedi, à l’occasion de la finale de la couped’Algérie, version 2019.

Hirak oblige , et en l’absencediplomatique du chef de l’Etat et du Premier ministre, le ministre de lajeunesse et des sports Salim Bernaoui a constitué la tête de turc idéale surlaquelle s’est déversée la bronca du public.

S’agissant de la partie, lescontrecoups d’une saison éreintante ont ankylosé Belouizdadis et Béjaouïs.

 Becoup plus, côté algérois quand les verts etrouges dominaient la partie  sansanimation offensive réellement efficace. L’on décomptera à leur actif deuxactions de danger, dont une sur hors jeu (23- 29’), au premier half.

Contre aucune pour les enfants deYemma Gouraya ! On l’aura compris, Moez Bouakaz aura apporté sa touche tactique et le mot d’ordre de fermer le jeu  en gérant intelligemment.

La stratégie a failli réussir et ,mieux,payer, n’était ce but refusé , sans raison apparente à la 69’.

Une alerte qui a eu pour effet de sonnerla révolte chez l’équipe la plus entreprenante.

Joker de luxe, Boussliou est injectépar Amrani. Quelques minutes après, le jeune prodige perce la défense adverse  et rend la politesse, via un centre retrait  à Sayoud qui anéantit tous les espoirs (78’).Le même Boussliou achèvera les vertset rouges dans les temps morts (94’).

Le CRB tenait sa huitième étoile,quelque peu sans grand panache certes mais qui pourra , objectivement envouloir à un club destiné à mourir de sa belle mort , à l’entame de la saison.

Une période qui a vu disparaitre lalégende des ‘’V’’ rouges, Hacène Lalmas et dont ce trophée constitue le plus beaudes hommages.