Les Etats-Unisouvrent dimanche une représentation au Sahara occidental, à Dakhla précisément,rapporte aujourd’hui, l’agence française de presse AFP, citant des sourcesdiplomatiques.
Ainsi, la messe est dite dans ce qui semble s’inscriredans une véritable fuite en avant tous azimuts, entreprise par le président USsortant, Donald Trump, quelques mois déjà avant l’élection américaine du 03novembre passé, au mépris de la position de la communauté internationale, l’ONUconsidérant le Sahara occidental comme un territoire autonome dans l'attented'un statut définitif, du droit du peule sahraoui à choisir son destins ainsique celles, tranchées, d’éminentes personnalités politiques, y compris de son propre part.
Un Oukase pourlequel ses équipes ont déployé «au pas de charge les dispositions del'accord qui a fait du Maroc le quatrième pays à normaliser ses relations avecIsraël -après les Emirats arabes unis, Bahreïn et le Soudan-, tout enlégitimant sa présence au Sahara occidental», relève l’AFP.
L’agence françaiseprécise que la représentation sera installée à Dakhla, port de pêche situé dansle sud du Sahara occidental, destiné à devenir un "hub maritimerégional" desservant l'Afrique et les Canaries grâce à un projet colossalde développement lancé par Rabat, soulignant que c’est le secrétaire d'Etatadjoint pour le Proche-Orient et l'Afrique du Nord,
David Schenker, de passageà Alger jeudi passé, qui présidera l'événement. «Un geste diplomatique fort»estime l’Afp, et destiné à concrétiser la nouvelle carte du Maroc intégrant leSahara occidental, telle qu’adoptée dans le cadre de l'accord tripartite signéle 22 décembre par les Américains, les Israéliens et les Marocains, actant unenormalisation diplomatique entre le Maroc et l'Etat hébreu, avec une reconnaissanceaméricaine de la souveraineté de Rabat sur le Sahara occidental.
Un marché de dupes rendu possible par des négociations politiques onusiennes quicafouillaient depuis des décennies. Mais surtout grâce à l’art de la félonie,qui n’a même pas épargné sa propre nation, d’un 45e président US qui prend le chemin «des poubelles de l’histoire»de son pays. Ses décisions farfelues pourraient suivre le même itinéraire ! (Avec agences).