La suspension de la grève illimitéedéclenchée par le mouvement des magistrats après avoir obtenu quelquespromesses du ministre de la justice, est loin de faire l’unanimité.
Pour cause, le club des magistrats d’Algérien’a pas caché son mécontentement par rapport à cette décision même s’i dit être«contraint» de s y conformer pour ne pas «saboter le fonctionnement des actions judicaires et les intérêts desjusticiables».
Dans une déclarationrendue publique aujourd’hui mercredi, et signée par son porte-parole, MarzoukSaâddedine, les magistrats de la Capitale, accusent «certains parties de vouloir briser l’unité des magistrats à traverscet accord avec le ministère»
Ils précisent avoir été «surpris» par la décision «unilatérale prise parle syndicat national des magistrats d’arrêter la grève en contrepartie de«quelques promesses de satisfaire les revendications».
Tout en précisant que tous ses cadres ont bénéficié du dernier mouvement annuel«opéré par l’actuel ministre de lajustice illégitime et qui appartient à un gouvernement désignée par desforces extra constitutionnelles et rejeté»,le club des magistrats d’Algérie, souligne avoir soutenu fortement la grèveà laquelle a appelé le SNM.
C’est pourquoi, il tient à informer l’opinion publique que ses membres «n’ont pas été consultés» avant laprise de cette décision «surprenante»d’arrêter la grève et considère, par voie de conséquence, cet accord comme une «soumissionau vœu du ministre de casser le mouvement et l’unité des rangs des magistrats».
Le club des magistrats d’Alger estime que ceux qui ont été derrière cette «manœuvre»(…) vont tôt ou tard en payer leprix que ce soit certains symboles du club ou ceux du syndicat national»
Le club des magistrats d’Algérie «rassure» le peuple algérien, sessympathisants, ses adhérents et tous ceux qui militent pour l’indépendance dela justice, qu’il va poursuivre son combat malgré l’arrêt «momentané» dela grève pour qu’il ne soit pas accusé de saboter le travail de la justice.