Le FCBarcelone s’est incliné (1-0), vendredi à l’occasion de la première journée dela Liga espagnole.
Une défaite concédéedans le chaudron de San Mames, face à l’Athletico Bilbao, suite à un but d’anthologiedu vétéran Aduriz à la 88’, peu de temps après son incorporation.
Le fait estd’autant plus singulier qu’il constitue une première depuis 2008 quand lesBlaugrana s’inclinèrent, sur le même score, devant le CD Numancia.
Comme tel,il ne présage rien de bon pour les ‘’Culés’’ qui semblent rester sur ladynamique d’une régression qui ne dit pas son nom. Pourrait en témoigner lerevers cuisant et humiliant essuyé en demi- finale de la Champions’ League faceà Liverpool (3-0/ 0-4) ou encore la perte du trophée de la Copa d’el Rey, faceà Valence (1-2) et sur lequel ils avaient assis une parfaite hégémonie.
A ladécharge des champions en titre, l’absence de leur maitre à jouer, Lionel Messipour cause de blessure légère.
Précisément,c’est ce constat qui inquiète. Car si la Messi- dépendance, avérée du reste, avalu beaucoup de bonheur jusque-là pour le club catalan, l’astre argentin, 32ans, se fait toutefois rattraper par le poids de l’âge et, partant, à la récurrencede pépins physiques imparables.
Vendredi àSan Mames, il manquait à un Barça terne, le coup d’éclat coutumier de la Pulgaqui aurait pu changer le cours des choses.
Et AntoineGriezmman, recruté à prix d’or pour 120 millions d’euros, n’a jamais pu sehisser au niveau de l’Argentin. Ni à son poste excentré en début de partie, nien rejoignant, tôt après la blessure de Suarez, son poste de prédilection,plein centre.
Après lequasi bide de Coutinho, l’an passé, le chairman Blaugrana, Josep Bartomeu, s’est-il,de nouveau, tiré une balle dans le pied ?
L’oncomprendrait mieux à présent son opiniâtreté à s’accrocher à son ex star,Neymar. Une perspective qui s’apparente, pour l’heure, plus à un rêve qu’à uneréalité devant l’intransigeance du PSG qui veut tirer le maximum de l’éventuelletransaction. Chose que le Barcelonisme ne semble pas en mesure d’honorer.
A un autreplan, bien des interrogations fusent dans les milieux culés quant à la qualité d’ErnestoValverde pour mener le projet du club à tous les niveaux au niveau descompétitions domestiques et internationales.
On s’enrappelle, Bartomeu a été le premier à maintenir sa confiance en le ‘’Txingurri’’après la sortie incroyable du Barça des quarts de finale de la CI en 2018 par laRoma (4-1/ 3-0) et surtout après sa deuxième humiliante élimination de rang endemi- finale cette saison.
Le costumeblaugrana trop grand pour Valverde ? Les plus sceptiques commencent à ycroire.
Au vu desprémisses de cette première levée de la Liga et la propension des Catalans à sedélester à abdiquer, an après an à ses titres, il y a fort à craindre que cettenouvelle saison soit sabbatique pour le Barça.
Même avecLionel Messi !