Nuit épiqueà Barcelone. A l’ombre du séisme sportif puissant qui a ébranlé Paris. Etécrabouillé un PSG qui n’en pouvait, mais. La ville des lumières plongée dansle noir !
A missionimpossible, fallait-il que ce soit le Barça qui étale en l’espace d’un couplede minutes, l’art du possible ?
La «remontada» authentiquement historique carinédite en LDC, vient rappeler que seule la légende peut tutoyer l’Histoire. Etdésagréger, en deux temps-trois mouvements, le rêve parisien, solidement amarréau récif de la qualif, constitue quelques tresses des plus chatoyantes donttoute légende est friande.
La légendeBarça vaut et prévaut depuis une décennie avec en son sein maintenantdes monstres sacrés sous l’habit de mythes vivants. Quand Messi décroche,Neymar écorche.
Pour avoirocculté cet aspect de légende d’un club «Mès que un club»- par chauvinismeoutrecuidant des spécialistes franchouillards ou par impudente imprudence dureste des experts- les grands penseurs du football tombent à la renverse,aujourd’hui que les Blaugrana aient démontré que le PSG pouvait être simplementplus faible que «le Celta Vigo et le Sporting Gigon » qu’ils invoquaient pourrendre obsolètes les 11 buts refilés aux deux équipes sur deux matches de suiteà la veille de recevoir les Parisiens.
Endéfinitive, une remontée historico-spectaculaire qui fait cas d’école et quiinspire cette conclusion sublime estampillée Barça : « Circulez…plusrien à voir ! »